mercredi 7 août 2013

Philosophie amérindienne



 
"Toutes les créatures - qu'elles marchent, courent, nagent, rampent ou volent - sont des enfants de la Terre. Ainsi, les arbres et les plantes, qui sont "vivants", et ont une conscience, certes considérablement différente de celle de l'homme ou de l'animal, ne sont pas moins réels. Même les rochers et les pierres sont respectés parce que, aussi, ils sont considérés comme ayant une vie qui leur est propre.
Etant donné que toutes ces choses vivantes participent comme les humains à la vie sur Terre, elles sont vraiment des parentes des hommes, nées de la même Terre Mère, et conçues aussi dans le mental du Grand Esprit, le concept indien de la Source Créatrice de tout ce qui est.
La parenté de toutes les créatures de la terre, du ciel et de l'eau, était un principe réel et actif. Pour le monde des animaux et des oiseaux, il y avait un sentiment fraternel qui était pour le Lakota une sauvegarde quand il était parmi eux. Et certains Lakotas étaient si proches de leurs amis à plumes et à fourrure, que, dans une vraie fraternité, ils parlaient un langage commun.
L'ancien Lakota était sage. Il savait que le coeur de l'homme, quand il s'éloigne de la Nature, se durcit. Il savait que le manque de respect pour les choses qui croissent et vivent, mène rapidement au manque de respect pour les humains aussi. Ainsi gardait-il la jeunesse près de son influence adoucissante.
Cette proximité de la Nature permettait à l'Indien d'être en contact continuel avec le monde intérieur de l'esprit qui imprègne toute chose."
 
Kenneth Meadows

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